Depuis l’Antiquité, les bijoux ont fait leur apparition dans plusieurs cultures, montrant que cette tradition perdure. Les premières parures qui sont reconnues comme appartenant à une nouvelle génération sont celles des Celtes. Les légendes qui leur correspondent font leur particularité en Europe, tout comme les créations amérindiennes à la même époque.
Une évolution à partir de la Première Guerre Mondiale
Pendant longtemps, l’offre en bijoux est restée la même avec des pièces qui peuvent être identifiées en quelques secondes comme appartenant à une culture en particulier. Afin de correspondre aux codes dans le domaine, aucun changement ne se produit car chacun se satisfait de sa collection de bijoux qui exprime ses valeurs et ses coutumes au travers des colliers et des bracelets que chacun produit. Les bijoutiers ne lancent pas de nouvelles recherches pour modifier le courant artistique en place dans ce domaine.
Bijoux religieux chaine personnalisé
La Première Guerre Mondiale va mettre en avant une nouvelle considération du bijou puisque les pierres ou les métaux été utilisés en fonction du rang social de la personne concernée. Ce combat meurtrier a montré que chaque homme possédait la même valeur et la force au combat. La révolution industrielle va d’ailleurs permettre un accès à la même bijouterie grâce à la production de masse. Chacun pourra donc s’offrir les parures qui lui plaisent, sans aucune limite alors que les bijoux étaient auparavant commandés bien à l’avance chez le bijoutier pour qu’il procède à la confection.
L’arrivée de nouveaux métaux
Alors que l’or avait été choisi jusqu’alors pour la majorité de la bijouterie, il sera massivement utilisé pour acheter des armes et financer la guerre. La pénurie va bien vite s’installer et les bijoutiers vont devoir s’adapter s’ils veulent voir leur activité perdurer.
Le changement de matières pour le fer par exemple va au début dérouter la population mais les capacités de transformation et d’embellissement de ces professionnels du bijou vont finir par convaincre.
De nouvelles parures voient le jour avec un style nouveau mais tout aussi attrayant.
L’aluminium séduit mais le métal le plus apprécié à cette période sera le cuivre à cause de sa couleur caractéristique. Les réalisations faites dans ce métal sont particulièrement intéressantes et nombreux sont les particuliers qui s’offrent des colliers mais surtout des bracelets qui recouvrent tout le poignet dans cette matière.
Quelle que soit la matière choisie, l’avantage est sans aucun doute le prix car l’or restait réservé à une élite alors que les métaux permettent à chacun de se parer des plus belles pièces.
La nouvelle place de la femme dans la société
Ayant joué un rôle important à l’arrière des champs de bataille, les femmes sont de mieux en mieux considérées et de nombreux bijoux commencent à être créés uniquement pour leur plaisir. L’arrivée de modèles de fantaisie est une véritable nouveauté avec des matières moins précieuses. Au fur et à mesure de l’émancipation de la femme, le bijou va suivre la tendance et se faire plus intime et plus en phase avec une femme qui prend une place importante dans une société qui va la reconnaître pour ses particularités par rapport à la gente masculine.
Au cours du 20 e siècle, trois spécialités autour de la bijouterie vont se dessiner. La joaillerie correspond à la création de bijoux en un seul exemplaire ou en une quantité limitée. La bijouterie fantaisie se distinguera par l’utilisation de matières nouvelles, comme le plastique ou d’autres composants. La bijouterie artisanale fait appel à un savoir-faire précis et peut répondre à des demandes de la part d’acheteurs qui aiment posséder des bijoux avec un style original.
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